Tâche 3 : SONIFICATION DE L’ECRITURE
Responsable : J.-L. Velay (INCM) - Participants : LNC, LMA, LATP
Sous-tâche 3.4 : Validation de l’outil sur une population de dysgraphiques
Livrable : données expérimentales validant l’outil sur une large population et sur le long-terme
Cette dernière sous-tâche sera celle de la validation expérimentale proprement dite de l’outil développé et testé au cours des 3 sous-tâches précédentes. La validation se fera avec des enfants dysgraphiques et leur thérapeute. Elle prendra la forme classique de ce type d’étude :
- Des «pré-tests» au cours desquels sera effectué un bilan graphique (BHK, mesures tablette, etc ...) qui caractérisera précisément l’enfant et son écriture avant l’utilisation de l’outil de sonification.
- Une phase «d’apprentissage» avec la sonification au cours de laquelle nous aurons un retour subjectif des enfants et des thérapeutes et des mesures objectives de l’évolution de l’écriture. L’évolution de l’écriture pendant cette période permettra de savoir quelle est la durée nécessaire d’utilisation de la sonification. Nous nous fixerons un niveau d’écriture à atteindre plutôt qu’une durée de rééducation a priori ; plus l’apprentissage sonorisé sera court pour atteindre le niveau pré-requis, plus grande sera l’efficacité de l’outil.
- Des «post-tests» qui seront identiques aux pré-tests mais que l’on fera passer aux enfants sur une longue période (par ex : 1 fois par mois pendant 1 an). Au cours de cette phase, les enfants n’écriront plus avec le retour sonore : on testera donc le maintien à long terme des acquis liés à la sonification pendant la phase de rééducation/apprentissage.
En conclusion, cette dernière sous-tâche permettra de vérifier que :
- lorsqu’il est présent le feedback sonore permet à un enfant dysgraphique d’améliorer son écriture.
- cette amélioration persiste même quand l’enfant écrit sans retour sonore, sur une feuille de papier simple.